A l’occasion de la journée internationale contre les cages ce vendredi 13 octobre, l’association CIWF appelle à une mobilisation générale en ligne afin de rappeler à la Commission européenne ses promesses en matière d’élevage intensif.
Aujourd’hui n’est pas seulement un vendredi 13, jour de superstition. C’est aussi la journée internationale contre les cages. Et l’occasion de rappeler à la Commission européenne ses engagements en termes de lutte contre l’élevage en cage.
En Europe, 300 millions d’animaux d’élevage passent leur vie derrière les barreaux : lapins, truies ou encore poules sont confinés dans de petites cages dans lesquelles ils ne peuvent se déplacer ni même se mouvoir, et ce, au détriment de leur bien-être physique et psychique. La plupart d’entre eux ne verront même jamais la lumière du jour, ou seulement lors de leurs derniers instants, sur le chemin vers l’abattoir. Contre cette pratique cruelle d’élevage intensif, l’organisation CIWF avait organisé une initiative citoyenne en 2021 afin d’interpeller la Commission européenne sur les conditions d’élevage de ces êtres sensibles destinés à l’alimentation. L’association avait récolté plus de 1 ,4 million de signatures et l’instance européenne s’était alors engagée à prendre des mesures visant à interdire l’élevage en cage d’ici à 2027. Deux ans plus tard, force est de constater que rien n’a été fait et CIWF exhorte ainsi les citoyens à rappeler à la Commission européenne ses promesses.
Pour agir, publiez sur les réseaux sociaux (Facebook, X et Instagram) une photo de vous avec le symbole « End the Cage Age » de l’association dessiné sur la main, accompagnée du hashtag « #endthecageage » et du message « Mettez fin à la souffrance des animaux d’élevage et à l’ère des cages ». Interpelez la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, sur Instagram avec @ursulavonderleyen et sur X avec @vonderleyen.
Seulement 5 pays de l’Union européenne ont atteint un objectif d’au moins 80% d’animaux élevés hors cage. Parmi eux, l’Autriche et le Luxembourg, avec 97% d’animaux hors cage ou encore la Suède, l’Allemagne et les Pays-Bas avec respectivement 92%, 86% et 82%. La France est malheureusement encore loin derrière, même si 8 Français sur 10 se déclarent pourtant contre l’élevage intensif. L’élevage en cage, avec pour corollaire développement de pathologies, infection de poux, corps momifiés et en décomposition entassés les uns sur les autres ou autres problèmes sanitaires, est également dangereux pour les consommateurs et devrait progressivement être banni.
