La Ligue Des Animaux reçue au Ministère : un pas de plus vers une réglementation plus stricte de la vente d’animaux.

Le 10 juillet 2025, La Ligue Des Animaux a été reçue au Ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire par Madame Corettie MEDJO BYABOT, Conseillère Filière Animales (santé et bien-être animal) au cabinet de Madame la Ministre Annie GENEVARD, dans le cadre du suivi de la loi de lutte contre la maltraitance animale promulguée en 2021.

Nous remercions chaleureusement le Ministère pour la qualité de cet échange et l’écoute accordée à nos propositions.
Ce rendez-vous témoigne de l’importance du dialogue entre les associations de protection animale et les pouvoirs publics, pour faire avancer ensemble la cause animale.

Des avancées à poursuivre.

Lors de cet entretien, plusieurs points cruciaux ont été abordés, notamment sur les dérives encore constatées autour de la vente d’animaux de compagnie, en particulier en ligne. Parmi les sujets évoqués :

  • ⁠La vente en ligne de chiens et chats devrait se limiter à la phase de réservation, excluant le recours au click & collect ou à la livraison. Les acheteurs devront se déplacer, une mesure indispensable pour garantir la traçabilité et le contrôle des conditions de cession.
  • Une meilleure transparence dans les annonces en ligne, avec des mentions obligatoires sur la race, le pays d’origine, la portée, le suivi vétérinaire, etc.
  • ⁠⁠Un renforcement des contrôles dans les animaleries pour assurer le respect des normes d’hébergement et de bien-être.
  • La mise en place de sanctions claires et dissuasives à l’encontre des professionnels ne respectant pas la loi.
  • L’interdiction des ventes entre particuliers via les plateformes numériques, une mesure essentielle pour lutter contre les fraudes, les portées illégales et les abandons.

Une mobilisation intacte

Quatre ans après la promulgation de la loi, notre engagement reste total. La Ligue Des Animaux continue de suivre de près son application et de faire des propositions concrètes pour combler les vides juridiques encore existants.

Nous poursuivrons nos efforts dans les prochains mois, avec de nouveaux rendez-vous institutionnels déjà en préparation, notamment avec la cheffe de la filière bien-être animal du Ministère de l’Agriculture.

Parce que le bien-être animal ne peut tolérer les compromis, nous resterons une force de proposition active, mobilisée pour une interdiction totale de la vente en ligne par les animaleries.