Une vidéo particulièrement choquante, publiée le 30 août dernier sur les réseaux sociaux, a mis en lumière un acte de cruauté envers un animal. Les images, d’une violence inouïe, montrent un individu en train d’étrangler un chat tout en proférant des insultes, avant de le jeter violemment dans les escaliers.
Une enquête en cours et un appel à la justice
Suite à cette diffusion, les gendarmes ont ouvert une enquête. L’individu a été interpellé et placé en garde à vue pour « actes de cruauté envers un animal » ainsi que pour la diffusion de la vidéo sur internet. À l’issue de sa garde à vue, il a été déféré devant le Procureur et devra répondre de ses actes devant le Tribunal Correctionnel de Boulogne en février 2025. Dans l’attente du procès, l’individu a été placé sous contrôle judiciaire assorti de plusieurs obligations.
La victime est une chatte de 4 ans répondant au doux nom de Rebelle. Partie en promenade lors des faits, elle a pénétré le domicile de son agresseur qui était un voisin de son propriétaire. À la suite de la vidéo, elle a été confiée à un vétérinaire pour y recevoir les soins nécessaires.
Désormais, Rebelle se porte bien et a été rendue à son propriétaire.
La Ligue Des Animaux s’est portée partie civile dans cette affaire et a déposé plainte. Représentée par Maître Lauren Deplanque, avocate au barreau de Paris, l’association demande la plus lourde peine encourue pour ce type de crime : 3 ans d’emprisonnement, 45 000 euros d’amende et une interdiction à vie de détenir un animal.
Un élan de solidarité pour Rebelle
Cette affaire a suscité une vive émotion. De nombreux internautes ont partagé la vidéo, appelant à la justice pour Rebelle. L’histoire de cette chatte a également touché de nombreux amoureux des animaux qui souhaitent voir l’auteur de cet acte condamné.
Un rappel de la nécessité de protéger les animaux
Ce drame met une nouvelle fois en évidence la nécessité de renforcer la protection des animaux en France. La maltraitance animale est un délit puni par la loi et les sanctions encourues peuvent être lourdes. Cependant, les associations de défense des animaux estiment que ces peines ne sont pas toujours suffisantes pour dissuader les auteurs de commettre de tels actes.